Asociación Argentina de Juicio por Jurados: NOUVELLE COMMISSION DE L’ASSOCIATION ARGENTINE DU JUGEMENT PAR JURY. UN NOUVEAU CYCLE EST EN TRAIN DE COMMENCER

Silvina Manes et Felipe Granillo Fernández.

La célébration du dixième anniversaire de l’adoption de la loi sur le procès par jury dans la province de Buenos Aires a marqué la fin d’un brillant cycle de l’Association Argentine du Jugement par jury (AAJJ), comme l’a souligné le discours de Monsieur Granillo Fernández dans la salle de réunion du Barreau de La Plata.

C’étaient les sages paroles de quelqu’un qui est bien plus que le président sortant: il est l’un des artisans incontestés du jury en Argentine.

Les cycles, comme on le sait bien, commencent et se terminent. Les temps changent et les organisations aussi, bien que cela soit dû aux règlements statutaires. Le moment est venu de procéder à un indispensable renouvellement et d’accueillir de nouvelles personnes et de nouvelles générations pour faire avancer le procès par jury jusqu’à ce qu’il s’instaure dans les douze provinces manquantes et dans les pays voisins. C’est ça le but.

Pour cette raison, Héctor Granillo Fernández et Andrés Harfuch, président et vice-président de l’AAJJ jusqu’à aujourd’hui, laissent leur place aux mains de Silvina Manes et Felipe Granillo Fernández.

Héctor Granillo Fernández et Andrés Harfuch

Au cours des deux mandats consécutifs de la précédente présidence (2011-2023), l’AAJJ a réussi, aux côtés de nombreuses organisations et personnes, à faire en sorte que la moitié du pays soit jugée par un jury en matière pénale.

Jusqu’à aujourd’hui, Buenos Aires, Neuquén, Rio Negro, Chubut, San Juan, Entre Rios, Mendoza, Chaco, Catamarca et CABA ont déjà des lois sur le jury classique. Même, Chaco a sanctionné la loi du jury civil en l’étendant au jury civil (Chaco) et trois provinces possèdent des villes avec jury contraventionnel (Mendoza capitale, Rosario et San Patricio del Chañar, Neuquén).

C’est un exploit impressionnant. Mais, bien au-delà, l’infatigable travail de l’AAJJ a permis que le procès par jury de la Constitution nationale reste le symbole et la bannière du procès oral, public et accusatoire en Argentine.

Aucune des réformes n’a été annulée et plus de 800 procès devant jury ont déjà eu lieu aujourd’hui dans tout le pays.

La nouvelle direction, à laquelle nous souhaitons le meilleur des auspices et qui a une forte empreinte fédérale, sera composée de Silvina Manes (présidente), Felipe Granillo Fernández (vice-président), Andrea Ortiz (secrétaire), Denise Bakrokar (secrétaire), Mauricio Odriozola (trésorier), Justina Granillo Fernández (protectrice), Elvio Garzón (membre de la commission de contrôle), Gustavo Franceschetti (suppléant de la commission de contrôle), Mariana Bilinski (membre), Vanina Almeida (membre), Agustin Acuña (membre vocal), Florence Castro (membre suppléant), Ximenal (membre suppléant)Analía Reyes (voyelle suppléante), Agustin Arias Deceglie (voyelle suppléante) et Maria Graciela Serial (voyelle suppléante).